Une
maladie mortelle d’origine incertaine sévit depuis une semaine dans la localité
de Ndjoukou dans la Kémo (Centrafrique)
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L’épidémie
de choléra déclarée en Centrafrique
Par
Angéla Pascale Saulet Yadiberet et Fridolin Ngoulou
- BANGUI,
10 août 2016 (RJDH)
Ministère
de la santé publique à Bangui
L’épidémie
de choléra, soupçonnée en Centrafrique il y’a quelques jours vient d’être
déclarée ce mercredi 10 août en début d’après-midi par la ministre de santé
publique, Fernande Ndjengbot. Selon le membre du gouvernement, 19 cas ont été
enregistrés et des dispositions sont prises pour contenir cette
épidémie.
« Le
gouvernement voudrait déclarer la notification de l’épidémie de choléra dans la
commune de Djoukou, faisant au moins une dizaine de morts », c’est sur
cette déclaration que le ministre de la santé publique, Fernande Ndjengbot a
officialisé le choléra, soupçonné dans cette région depuis une dizaine de
jour.
Selon
la ministre, depuis le début du mois d’août, le ministère de la santé, de
l’hygiène publique et de la population, à travers les services de santé de la
préfecture de Kemo, a enregistré 19 cas de diarrhée aquese dont huit décès à
Djoukou et ses environs.
Le
membre du gouvernement a poursuivi qu’en date de 7 août, trois cas dont deux
décès ont été enregistrés au village Zawala, cette fois dans la préfecture de
l’Ombella M’Poko, «mardi, un cas a été enregistré à Bangui, au quartier
Bruxelles, suite aux analyses de l’Institut Pasteur de Bangui qui ont mis en
évidence les germes de l’épidémie de choléra », a précisé la
ministre.
La
ministre a aussi annoncé la mise en place des dispositions pratiques et invite
la population à respecter les mesures d’hygiène de base. La dernière épidémie de
choléra a été déclarée le 30 septembre 2011 à Bangui et dans une partie de la
préfecture de l’Ombella-M’Poko.
Préfecture de la Kémo / Sous-Préfecture de Ndjoukou /
Mourou-fleuve
OCHA (9 août 2016)
Santé : Entre les 27 juillet et le 5 août à Mourou-fleuve,
trente-six cas de diarrhée aiguë aqueuse et de déshydratation sévère ont été
comptabilisés. Selon les données préliminaires de la mission conjointe qui s’est
rendue sur place le 6 août, sur les trente-six cas répertoriés, huit sont
décédés dont deux dans le Centre de Santé de Ndjoukou et six dans la
communauté. Depuis le 5 août aucun nouveau cas n’a été rapporté. La mission
conjointe était équipée de kits médicaux et de comprimés aquatabs. Des messages
radio de prévention en matière d’hygiène ont été diffusés sur les ondes ICDI
dans toute la zone. Des prélèvements d’échantillons ont été effectués et seront
analysés à l’Institut Pasteur de Bangui cette semaine.
http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/rca_ocha_160808_apercu_humanitaire.pdf
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Centrafrique
Alerte santé: soupçon de fièvre Ébola à Bangui.
Bangui, le 9 août 2016. 13:41′.
Par: Gisèle
MOLOMA.
Depuis le déclenchement de la fièvre hémorragique
dans la ville de Kabo à quelques 400km au nord de Bangui dans laquelle 3
personnes avaient trouvé la mort le mois dernier, la population Centrafricaine
est en alerte partout sur le territoire national suite à des soupçons de la
fièvre Ébola qui ne cesse de grandir dans ce pays. Hier après-midi au quartier
Ouango Bangui, un cas suspect nous a été signalé suite à la mort d’un homme venu
du village Mourou-fleuve et soupçonné d’attraper la fièvre
d’Ébola.
La santé avant tout (dixit Air Centrafrique). Cette
expression populaire en Centrafrique est revenue dans la tête des nombreux
centrafricains depuis près de deux mois suite à des soupçons répétés de
l’apparition de la fièvre d’Ébola en Centrafrique. Cette maladie d’Ébola qui n’a
pas encore été confirmée par les autorités sanitaires centrafricaines, ne cesse
de mobiliser les corps Médicaux nationaux et internationaux. Pour l’OMS, c’est
de la diarrhée aigüe aqueuse, dans un Rapport de la Situation des flambées de
Diarrhée aiguë aqueuse et de Grippe humaine en RCA rendu
public.
Situation épidémiologique à l’heure
actuelle
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé OMS, le 27
juillet 2016, une femme venue de la République Démocratique du Congo est décédée
de suite de diarrhée aiguë et vomissements chez un Pasteur dans le village
Mourou- fleuve. Le lendemain, deux enfants du Pasteur sont décédés dans le même
tableau. Par la suite d’autres cas de diarrhée aiguë ont été enregistrés dans
ledit village, parmi lesquels 3 décès. Les autres malades ont été transportés au
Centre de santé de Ndjoukou où ils ont été traités. En date du 05 août 2016, le
Centre de santé de Ndjoukou avait déjà reçu et internés 8 cas de diarrhée aiguë
avec déshydratation. Parmi ces 8 malades, 2 sont décédés, 5 sont sortis guéris
et 1 malade était encore hospitalisé au 05 août. Les investigations
communautaires au village Mourou-fleuve par l’équipe d’intervention rapide a
permis d’identifier 22 autres cas dont la plupart est
guéri.
Au total, selon l’OMS, 36 cas de diarrhée aiguë
aqueuse dont 8 décès auraient été enregistrés au village Mourou-fleuve entre le
27 juillet et le 05 août 2016. L’équipe d’intervention rapide arrivée à
Mourou-fleuve le 07 août n’a retrouvé aucun malade qui présente encore une
diarrhée aiguë aqueuse.
Et c’est l’un des malades qui est décédé hier matin
dans le quartier Ouango à Bangui. Selon nos informations, sa femme et ses deux
enfants contaminés sont à l’article de la
mort.
La panique gagne du
terrain
La mort ainsi de cet homme suspecté de contracter le
virus d’Ébola dans le centre de la capitale Bangui relance à nouveau
l’inquiétude de la population centrafricaine vis à vis de cette maladie très
dangereuse et mortelle à quelque heures après que la maladie se déclenche. La
panique s’installe depuis hier au sein de la population
locale.
En attendant la réponse du gouvernement, plusieurs
habitants de ce quartier, mis au courant de ce soupçon, ont quitté discrètement
dans l’indifférence des autres. Si cette maladie serait confirmée dans les jours
à venir par les autorités sanitaires centrafricaines, ça sera une première sur
le sol centrafricain.
http://www.corbeaunews.ca/centrafrique-alerte-sante-soupcon-de-fievre-ebola-bangui/
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Centrafrique
: La mort par diarrhée de quelque venu de Djoukou inquiète les notables du 7ème
arrondissement
Par
RJDH
le, Bangui, 6 août 2016
Des
notables du 7ème arrondissement de Bangui sont inquiets suite à la
mort par diarrhée de quelqu’un venu de Djoukou. Le comité local de la croix
rouge s’inquiète aussi de cette situation.
Albert
Ngakossi, chef du 2ème groupement du 7ème
arrondissement de Bangui évoque deux cas portés à sa connaissance « nous
avons été informés de la mort d’un jeune qui serait venu de Djoukou. Ce matin
encore, un autre cas a été porté à ma connaissance. La victime serait toujours
arrivée du secteur de Djoukou » a confié ce
notable.
Albert
Ngakossi se dit inquiet par rapport à cette situation et appelle l’aide des
autorités de la santé « ces cas nous inquiètent en ce moment car les
personnes sont mortes de la diarrhée qui, semble t-il fait des dégâts à Djoukou.
C’est pourquoi, nous demandons aux autorités compétentes de faire vite pour
maitriser cette situation. Pour le moment, ce sont des soupçons mais il faut
réagir vite afin d’éviter toute surprise » a-t-il
exprimé.
Le
président de la délégation du 7ème arrondissement n’a pas été
disponible pour se prononcer sur ces cas de décès qui seraient liés à la
diarrhée. Un cadre de la croix rouge locale dit avoir enregistré un cas sans
donner des précisions sur la provenance de la victime « j’ai été informé
de ce qu’une personne est décédée suite à une diarrhée. J’ai été constaté les
faits et la personne est morte après 24 heures de diarrhée. C’est un jeune de 25
ans, c’est ce que je peux vous dire en ce moment » explique ce membre
de la croix rouge locale qui se dit aussi inquiet « cela est très
inquiétant puis que de pareils cas sont signalés à Djoukou d’où viennent de
nombreux compatriotes ». Le ministère de la santé n’a pas été
joignable pour réagir cette information.
La
ville de Djoukou fait face depuis quelques jours à une diarrhée que le ministère
de santé qualifie de aqueuse et d’aigue. On parle déjà d’une quinzaine de morts
suite à cette diarrhée. Selon les informations du RJDH, de nombreux habitants de
Djoukou ont regagné Bangui précisément le 7ème arrondissement après
le déclenchement de cette diarrhée.
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Centrafrique
: Une violente épidémie décime la population de Djoukou
(Kemo)
LNC
– 05 août 2016
Joseph
Decalo
Depuis
72 heures, une violente et foudroyante épidémie encore inconnue est en train de
décimer la population de Djoukou dans la Kemo.
A
ce jour, plus de 20 personnes sont déjà décédées des suites de son
infection.
Selon
les témoins, la maladie se manifeste par des crises de diarrhées jaunes aiguës,
de fortes poussées de fièvre et des vomissements. Les malades décèdent en moins
de 48 heures.
Selon
le député local Jean-Claude
Koniasambia : “Une femme
en provenance de la RD Congo arrivée dans notre localité en serait la cause. Dès
son arrivée elle présentait les symptômes de cette maladie et elle est décédée
en quelques heures. Et toutes les personnes qui ont eu à manipuler son cadavre
ont été contaminées et sont mortes de cette maladie encore inconnue. Cette
maladie se diffuse donc par le contact
physique.”
Le
député exhorte les autorités et les organismes internationaux de la santé à les
aider au plus vite.
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Maladie
mortelle près de Ndjoukou : 8 décès selon l'Abbé Long-Gnan
radiondekeluka.org
- vendredi 5 août 2016 14:34
Une
maladie d’origine incertaine sévit depuis une semaine dans la localité de
Ndjoukou dans la Kémo.
Le
Curé de Ndjoukou, l'Abbé Pierre Long-Gnan, a précisé avoir compté 8 décès
dans un village à 17 Km de Ndjoukou. Le prêtre, niant l'existence de la maladie
au centre de Ndjoukou, parle de moins d'une dizaine de morts.
« J'ai quitté Ndjoukou mercredi et quand je quittais, nous
avions totalisé 8 morts », a-t-il indiqué, minimisant le bilan initial
avancé par le député de Ndjoukou. « Nous pensions que c'était une chose
circonscrit dans le village Mourou fleuve, situé à 17 km de Ndjoukou »,
a-t-il ajouté.
« J'entends sur les ondes qu'il y a plus de 20
morts », s'est étonné l'Abbé Pierre Long-Gnan trouvant ces chiffres
erronés.
Le prêtre a expliqué que des mesures ont été prises pour
informer la hiérarchie. « Le vendredi dernier, j'étais sorti avec M. le
Maire de Ndjoukou. Nous étions allés à Sibut alerter les autorités parce qu'on a
constaté que des personnes ayant assisté à un lieu de deuil, décédaient l'une
après l'autre ».
Position du gouvernement
Le
ministère de la Santé publique se mobilise en ce moment autour de cette maladie
mortelle signalée depuis quelques jours près de Ndjoukou dans la Kémo.
Selon des sources proches de ce département, les responsables sanitaires
et les partenaires œuvrant dans ce domaine étaient en pourparlers ce vendredi.
Une déclaration de la ministre, Fernande Ndjengbot, est attendue dans les
heures qui suivent.
Jeudi sur les ondes de Radio Ndeke Luka, le député de
Ndjoukou, Jean Claude Komia-Sambia a annoncé la mort d'une vingtaine de
personnes en l'espace d'une semaine.
« Selon les informations,
une dame venue de la RD Congo pour s'installer à Ndjoukou meurt des suites d'une
maladie. Toutes les personnes qui ont manipulé le cadavre ont attrapé la
maladie, qui se manifeste par des vomissements et de la diarrhée. Au delà de 48
heures, la personne meurt », a expliqué l'élu de la nation.
Jean Claude Komia-Sambia attribue la multiplication du nombre de
décès à la mort de cette femme venue de la République Démocratique du Congo
(RDC).
« Le nombre de victimes ne cesse de s'accroître et cela
fait peur », s'est-il inquiété.
Le député crie au secours. Il
appelle le gouvernement, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les
organisations humanitaires à circonscrire au plus vite cette maladie.
« Nous lançons un cri d'alarme pour qu'au niveau du gouvernement et des
ONG, une intervention d'urgence puisse être orientée en faveur de la
population ».